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Jessica Curpen : L’art des sacs à main et paniers artisanaux
« J’aime les sacs à main depuis mon adolescence. Je voulais devenir styliste, mais par manque de finances j’ai dû renoncer mais je continue à suivre la tendance du moment, j’achète au moins deux modèles de sacs par semaine que je rajoute à ma collection. Mon amour inconditionnel pour cet accessoire de mode m’a encouragée à devenir artisan. Cela fait bientôt 35 ans que je confectionne des sacs à main et des paniers que je fabrique avec des feuilles de Vacoas. Pour la décoration, j’use beaucoup de ma créativité pour rendre les sacs à main et paniers intéressants et à la mode du jour. J’utilise des perles coloriées, des morceaux de tissu, des rubans, de la peinture, entre autres. Construire demande beaucoup d’efforts. Les feuilles de Vacoas sont d’abord coupées, puis séchées au soleil et ensuite assouplies. Après, elles sont découpées en très fines lanières à l’aide d’un petit couteau, dans le sens de la hauteur. Une fois préparées, je commence la confection du panier ou du sac à main. J’aime innover et proposer de nouvelles créations à mes clients. Je crée aussi des paniers et sacs à main personnalisés. Les clients peuvent graver leur initial et même leur nom. Mes clients sont majoritairement des touristes qui visitent le marché de Port-Louis. J’aime les accueillir et entamer un brin de causette avec eux. Le prix de mes sacs à main et paniers varient entre Rs 150 et Rs 500. Chaque jour, j’entame ma journée avec peps, car ce travail est ma passion même si ce n’est pas toujours évident. Je dois ouvrir ma boutique au marché à 9h00 et je dois rester ici jusqu’à 17h00 pour trouver des clients. Ma boutique est trop petite pour que je puisse aussi fabriquer mes paniers et sacs à main, je dois rester sur mes jambes à la recherche de clients et les inviter à venir voir mes sacs, car il ne se passe pas une minute sans qu’il n’y ait de visiteurs. Je suis mère de trois fils et, à la maison, je dois m’affairer aux corvées ménagères et faire la cuisine et c’est durant le week-end que je fabrique mes sacs. Lorsque je vends un sac à main, je suis heureuse que ma création ait conquis les yeux de quelques-uns et il portera ma création… » Philippe Edwin Marie, plus connu comme PEM
L’homme qui fait parler le bois… « J’ai adopté ce look afro à 18 ans. C’était l’époque des hippies. Je me suis inspiré du chanteur américain Jimi Hendrix. Aujourd’hui, je suis un homme rempli d’amour et d’humour que je partage au quotidien avec les visiteurs du Caudan Waterfront. Je partage aussi ma passion en réalisant en plein air mes sculptures qui sont le fruit de mon imagination. Il y a de nombreuses personnes qui s’arrêtent non seulement pour admirer mon travail mais aussi pour faire un Selfie ou une photo avec moi. Je suis très flatté et je leur raconte les anecdotes de ma vie qui n’a pas été toujours rose. J’ai été abandonné à l’âge de deux ans et j’ai quitté le couvent de Belle-Rose où j’ai passé mon enfance à l’âge de 13 ans, recueilli par une famille qui me traitait comme un petit “boy”, toujours à faire les corvées. Je suis parti peu de temps après, j’ai dû dormir dans une voiture près du cinéma Hall, avant de rencontrer un homme qui m’a aidé, m’a fait avoir un boulot à la municipalité de Port-Louis. J’ai alors pu louer une chambre et, peu après, j’ai rencontré celle qui est devenue ma femme. Laboureur le matin à la municipalité, je me transforme en sculpteur dans l’après-midi. J’ai fait mon petit bout de chemin avant que mon talent fut enfin reconnu et, aujourd’hui, c’est au Caudan Waterfront que je trouve ma place. Je me lève très tôt pour me rendre dans la forêt ou à la scierie afin de chercher du bois deux fois la semaine. Je travaille surtout avec le bois de camphre, le tecoma, le bois de badamier et le cyprès. Il faut dépenser entre Rs 150 et Rs 150 000 pour se procurer une de mes pièces hors pair. Chacune respire l’originalité. Si on parle de moi aujourd’hui comme étant l’un des meilleurs sculpteurs de l’île Maurice, je veux que ma vie serve d’exemple aux jeunes : ne jamais baisser les bras et poursuivre son rêve jusqu’à ce qu’il se réalise, car il y a de nombreux opportunités à saisir aujourd’hui. » |
Mr Ramalingum Maistry is a seasoned professional who held senior positions in the road construction industry from 1986 to 2006. He was appointed Chairman of the Mauritius Ports Authority (MPA) in February 2015. Before joining the MPA, Mr Maistry was Mayor of the Municipality of Beau Bassin/Rose Hill in 2008. He also occupied different posts serving the economical development of the Mr Ramalingum Maistry is currently the President of the Ports Association of Indian Ocean Islands (APIOI / PAIOI), the Board Administrator of the Association Internationale Villes Ports (AIVP) and the Director of the Board of the International Associations of Ports and Harbors (IAPH). Mr Ramalingum Maistry has also been appointed as Honorary International Ambassador of the Chartered Institute of Logistics and Transport, UK. Read more... Doomun Jaymohun, au nom de la famille
« Le limon est un fruit sacré qui possède de nombreuses vertus médicinales. J’aime sentir sa fraîcheur et sa senteur depuis que je suis gamin. Mon grand-père vendait des limons et des citrons et, par la suite, mon père a continué ce « business » qui fait tourner ma cuisine aujourd’hui. Après mes études secondaires, j’ai eu plusieurs opportunités dans divers domaines et même j’avais pensé à travailler en France, à l’invitation de mon oncle qui gère deux magasins de chaussures là-bas. Mais, avec fierté, je voulais continuer ce commerce familial. Nous avons fait une réputation au marché de Port-Louis et mes clients sont comme des membres de ma famille. On se tutoie, on partage beaucoup de choses : nos joies et nos peines. Certains achètent des limons pour des rituels et prières alors que d’autres pour préparer des remèdes traditionnels ou encore pour faire du jus ou pour y ajouter le jus dans les plats et desserts. J’importe les limons de Rodigues et les citrons de L’Afrique-du-Sud. On ne gagne pas beaucoup d’argent mais, par la grâce de Dieu, j’arrive à joindre les deux bouts à la fin du moins. Ma femme qui est au foyer est très compréhensible et m’encourage à continuer dans ce domaine en m’apportant chaque midi mon déjeuner avec un verre de jus de limons bien glacé… » |